Social : un CCAS à la dérive

socialeLe centre communal d’action sociale (CCAS) part en capilotade. Budget famélique, indigne d’une commune de 4000 habitants, contrats de salariés gérés au lance pierre, adjoint si transparent qu’il en devient invisible, bénévoles dégoûtés…

Dans la bouche de nos élus, le social est avant tout un prétexte. Un prétexte qui permet de nous faire croire que les choix délirants d’urbanisation de la commune sont dictés par des objectifs sociaux doctrinaires et une loi sans nuance. Un prétexte qui, au final, dresse les carignanais les uns contre les autres, jette l’anathème sur les nouvelles populations accueillies. Un prétexte qui les rendra responsable de tous les maux de notre commune, faisant oublier l’incurie de cette majorité.

Dans la tête de nos élus, le social n’est qu’un coût, qu’il faut réduire au maximum, malgré les beaux discours… Cette fameuse « solidarité » rebattue tel un slogan publicitaire dans le programme électoral de ces élus a aujourd’hui du plomb dans l’aile. La maigreur ridicule des budgets alloués en atteste (6 000 €/ an alors même que les demandes et les besoins ne cessent d’augmenter).

Rajoutons que jusqu’à présent, cette situation budgétaire précaire était atténuée par le financement sur les indemnités de l’ancien maire d’une partie du repas des aînés. Frank MONTEIL, dont la première action à la tête de la mairie fut de s’augmenter de plus de 100%, n’est aucunement dans cette logique de redistribution. Avec notre nouveau maire, la charité, bien ordonnée ou pas, commence toujours par soi même !

Plan canicule non activé au plus fort des chaleurs de juin, brumisateurs non distribués, initiatives envers les jeunes négligées, choix hautement discutables dans l’attribution de logements sociaux à des membres ou à des proches de la majorité… Confrontés à l’inaction, à des arbitrages douteux et au je-m’en-foutisme de ceux qui sont en charge, le désespoir guette les bénévoles.

Ils sont pourtant la vraie cheville ouvrière des actions menées en faveur des familles carignanaises, des personnes âgées et des plus démunis. Non écoutés ou n’ayant plus les moyens de mener à bien leurs missions, beaucoup ont déjà fait le choix de partir. A contre-cœur. Ceux qui restent s’accrochent à l’envie d’aider leur prochain, lier par un engagement pris vis-à-vis de ceux qui en ont besoin. Combien de temps tiendront-ils ? Heureusement qu’ils sont là, rendons leur tous hommage…

 

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