Le fond de l’air effraie

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« Plus c’est gros, plus ça passe », « l’important n’est pas ce que l’on dit mais l’assurance avec laquelle on le dit »… A longueur d’articles ou de réunions publiques, autant de principes démagogiques dans lesquels le maire et ses adjoints excellent… Pourtant, s’il y en a bien une qui n’a pas à souffrir la comparaison à Carignan, c’est bien Delphine PHILIPPEAU.

Sa tribune dans le FLASH du mois de janvier nous le rappelle. Après avoir flirté avec les idées de la droite la plus extrême, la voici maintenant filloniste une fois les primaires de la droite passées. Toujours dans le sens du vent… Et en toile de fond, la sempiternelle question des logements sociaux sur Carignan.

Mais prenons les choses par étapes.

En novembre 2015, au sortir des attentats de Paris, elle publiait dans son blog un article abject qu’elle n’assume plus aujourd’hui et qu’elle a fait disparaître. Dommage qu’elle n’ait pas eu le courage de ses opinions jusqu’au bout… Des idées nauséabondes et stigmatisantes faisant le lien entre logements sociaux, immigration et terrorisme. Sous couvert de « lucidité nécessaire », elle égrenait de sombres concepts, entre racisme ordinaire et amalgames odieux. Le masque tombait, son idéologie profonde était révélée.

A fin d’illustration, celle-ci écrivait notamment : « (…) La mixité sociale, la politique de la ville, la loi SRU sont donc autant de variétés sémantiques de l’immigration forcée dans nos villages. Cette politique a d’ores et déjà installé un damier communautaire dans les communes avoisinant la nôtre. On le note trop peu souvent, notre région est loin d’être épargnée et si rien n’est contrôlé, le risque de constitution de foyers communautaires est bien présent à terme à Carignan (…) ».

En ce mois de janvier, la voici donc qui revient sur les logements sociaux. En des termes plus policés. Delphine PHILIPPEAU avance à nouveau masquée. Mais l’idéologie véhiculée hier est bel et bien toujours présente.

Dans un exercice de politique fiction, elle anticipe les résultats des futures élections présidentielles et prend ses désirs pour des réalités.

Sans nuances, déconnectée de tout sens des réalités, promouvant la ghettoïsation sociale, elle vilipende et remet en question les 17 dernières années de politiques publiques en matière d’habitat, oubliant les nécessaires rééquilibrages engagés à l’échelle nationale. Rien n’est parfait en ce bas monde mais ces dispositions ont clairement le mérite d’exister.

La loi SRU qu’elle entend pourfendre et charge de tous les maux a été votée en 2000. N’oublions pas que depuis, gouvernements de droite comme de gauche se sont succédés. Ils ont à chaque fois conforté et renforcé les bases posées par cette loi fondatrice…

Je ne succomberais pas à mon tour aux pronostics électoraux et les évènements internationaux récents m’incitent à penser que le pire n’est pas (plus) à exclure. Toutefois, quelle qu’elle soit, gageons qu’une majorité républicaine issue des urnes au printemps prochain saura faire perdurer une nouvelle fois les obligations de réalisation de logements sociaux, sous une forme ou sous une autre.

S’agiter pour exister. Delphine PHILIPPEAU assène, essaye vainement de faire croire qu’elle reste la « première opposante du Maire » alors que sa liste a explosé depuis longtemps. Hormis ses idées démagogiques de bric et de broc, se nourrissant de vents pour la plupart mauvais, qui peut encore croire qu’elle travaille pour les carignanais ? Absente dans les conseils municipaux, absente de la vie de la commune et n’y résidant pas, Delphine PHILIPPEAU ne sert qu’une cause, la sienne.

JP

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