Comme je l’écrivais il y a quelques jours, un avis de gros temps était décrété sur l’accueil péri-scolaire, son avenir et celui de ses agents (voir ICI). Malheureusement, ce qui n’était alors qu’une hypothèse devient aujourd’hui une confirmation. Et comme souvent avec Jean JAMET et son équipe, au-delà des décisions éminemment discutables, tout est d’abord une question de respect…
Le 14 novembre dernier, l’adjointe aux affaires scolaires rédigeait un courrier à l’attention des parents d’élèves (voir ICI). Celui-ci était diffusé le lendemain dans (presque) tous les cahiers de texte des enfants.
Ce courrier pose les bases d’une nouvelle organisation de l’APS et des TAP… à compter du 1er janvier ! Dans son exercice préféré du « c’est pas ma faute », prenant le prétexte de la mutation de l’actuelle directrice, l’adjointe s’emberlificote dans des explications spécieuses.
Dans un flou artistique de superbe facture, nous apprenons ainsi pelle mêle que nos enfants seront confiés aux bons soins de l’association UFCV, que les personnels en place seront conservés jusqu’à la fin de l’année, qu’un agent serait formé pour reprendre, à terme, la direction de la structure.
Dans un art consommé de la langue de bois, aucune garantie n’est donnée sur RIEN. Ni sur les intentions réelles de la mairie, ni sur le maintien ou non de l’UFCV en septembre prochain, ni sur la préservation des agents contractuels à cette même échéance. Le lecteur y trouvera ce qu’il voudra. En définitive, l’important n’est pas ce qui est dit mais plutôt ce qui ne l’est pas.
Faire croire que l’arrivée de l’UFCV est la seule solution au départ de la directrice. Faire croire qu’un recrutement n’aurait pas pu être lancé plus tôt (dans la fonction publique territoriale, le préavis de départ d’un agent est de trois mois). Faire enfin croire que rien ne changera alors que manifestement rien n’est garanti et que l’UFCV travaille déjà à la saison 2017/2018… Doit-on systématiquement être pris pour des imbéciles ?
Tout est d’abord une question de respect…
Par ailleurs, prétendre (ou faire croire une nouvelle fois) que tout ceci est le fruit d’un travail concerté entre l’ensemble des acteurs du dossier relève d’une parfaite escroquerie intellectuelle. Comment oser écrire cela alors même qu’aucune commission scolaire préalable n’a été organisée ? Comment prétendre à l’ouverture et à la transparence alors même que ni les personnels ni les parents d’élèves n’ont été consultés ou tenus informés avant la diffusion de ce courrier ? Ni même le conseil municipal d’ailleurs…
Tout est d’abord une question de respect…
Enfin, le plus triste dans cette affaire reste bien entendu la déplorable gestion humaine de ce dossier. Ou plutôt, l’absence de gestion… Encore une fois les économies budgétaires prévalent. Le départ d’un cadre est le prétexte pour restructurer le service public à la hache. L’avenir des agents ? L’intérêt des enfants ? Toute autre considération que la logique économique n’est que facultative.
Tout est d’abord une question de respect…
JP