Le jeudi 17 novembre, l’association carignanaise du CHAD organisera un grand concert à l’Odyssée. Formidable, quoi de plus normal… La preuve éclatante que Carignan ne serait rien sans ses associations… Et pourtant je râle, oui je râle… Mais quoi donc ? Que se passe-t-il encore me demanderez vous fébriles ? Petit retour en arrière pour comprendre.
Souvenez vous (ICI). La Mairie avait tout d’abord privatisé le créneau du vendredi soir, interdisant l’accès de la salle aux associations pour la saison 2016-2017. Argument ? Louer l’Odyssée à des particuliers pour en tirer d’aléatoires subsides… Les sections sportives qui avaient pour habitude d’occuper cette soirée là étaient priées d’aller transpirer ailleurs, ou du moins un autre jour de la semaine.
Contre mauvaise fortune bon cœur, le choix se portait alors sur les jeudis. Les créneaux étaient ainsi réservés. Shorts en lycra au garde-à-vous, les cours de pilate et de gainage pouvaient débuter.
Mais voilà, à Carignan, réserver n’est pas jouer. Même lorsque l’on est à jour de ses cotisations, même lorsqu’on a payé à l’année pour pratiquer son activité favorite… Sans autre forme de procès, vos créneaux peuvent sauter unilatéralement, du jour au lendemain. Elections, mariage (voir ICI) ou même concert organisé par une autre association, vous ne saurez jamais si votre réservation est garantie. Système ubuesque où le dernier qui réserve impose ses conditions aux autres…
Loin de moi l’idée d’enguirlander le CHAD. Peut-être même que ses bénévoles ignorent en toute bonne foi le jeu de chaises musicales auquel ils ont participé. Mais comment ne pas être dépité et lassé devant autant d’amateurisme dans la gestion de cette salle.
Toute association a pourtant droit au respect, quelle qu’elle soit. Petite ou grande, culturelle ou sportive… N’y a t’il pas assez de jours dans la semaine ? Dans l’année ? N’y avait-il pas d’autres créneaux de libres ? Le vendredi par exemple ? Ah non, j’oubliais, même s’il reste inoccupé, celui-là est réservé pour faire rentrer des sous…
Chronique d’une galère carignanaise…
JP