Faire passer des vessies pour des lanternes. Une fois encore, le maire nous démontre ses talents d’illusionniste. S’il y a bien une qualité que l’on ne peut lui retirer, c’est bien celle de savoir retourner les situations à son avantage.
Dans son édito de septembre, celui-ci nous annonce tout de go « qu’ouvert au dialogue constructif avec l’opposition et considérant que la compétence reste un des enjeux forts pour satisfaire le bien de tous dans une collectivité, le Conseil Municipal a investi un membre de l’opposition en qualité de représentant de notre commune dans les instances du SIEA (Syndicat Intercommunal d’Eau et d’Assainissement) ». Que c’est beau ! Quel bel exercice de démocratie n’est-il pas ? Ne cherchez plus le prochain prix Nobel de la paix ! J’en pleurerais presque…
Malheureusement, encore une fois, la vérité est un poil plus nuancée. Jean JAMET est un faiseur de crise et ce mandat ne déroge pas à la tradition. Deux ans à peine après sa réélection, sa majorité ne tient déjà plus qu’à un fil. 14 contre 13, le chat est maigre…
Ainsi, si Rémy POINTET a été élu (13 voix contre 12 et 2 abstentions), ce n’est certainement pas grâce aux voix de la majorité qui présentait son propre candidat. Une seule voix dans son propre camp faisait vraisemblablement défaut pour élire Jean Pierre ROUX… Mais au fait, qui est Judas ?
Si la compétence et les qualités de l’heureux élu ne sont certainement pas à remettre en question, le numéro d’équilibriste du Maire ne manque pas de saveur. Au-delà du travestissement de la vérité et des grosses ficelles visant à faire de sa défaite une victoire, Jean JAMET reconnaît donc implicitement l’incompétence de son poulain. Jean Pierre ROUX s’en remettra-t-il ?