Mais qu’a donc pu faire la conseillère Anne Laure FABRE NADLER pour que le ciel lui tombe sur la tête de cette manière ? A l’heure où les catastrophes climatiques s’enchaînent, la majorité municipale vient encore une fois de dépasser la côte d’alerte de la bêtise. Rappel des faits d’une stratégie parfaitement calculée par le maire et ses portes flingues.
Acte 1 : SOUFFLER SUR LES BRAISES. Souvenez vous, en mai dernier, au travers d’une tribune piteuse, la liste majoritaire tirait la première, engageant les hostilités avec la conseillère départementale sur des vétilles (une coquille dans un article) et des accusations tordues. Afin de détourner les regards de l’inaction du maire sur cette question, Madame FABRE NADLER était accusée de n’avoir porté à elle seule le dossier du collège pour Carignan.
Acte 2 : CRIER AU FEU. De la déclaration des droits de l’homme à CHARLIE, invoquant la liberté d’expression et la censure politique, le moins que l’on puisse dire est que la liste majoritaire « Demain Carignan » n’est jamais dans la demi-mesure. La tribune du mois de juin est un modèle du genre. Planquant les couteaux et revêtant son habit de vierge effarouchée, le maire tente de se faire passer pour ce qu’il n’est pas, une victime et une grand démocrate. Au vu des accusations gratuites et mensongères proférées par le premier magistrat, n’est il pas logique que Madame FABRE NADLER puisse écrire que « les relations entre la commune et les représentants au sein du conseil départemental s’en trouveront fortement altérés » ? Qu’elle soit conseillère départementale est un fait, que les relations avec ceux qui l’agressent soient altérées est une conséquence logique. En revanche, que le maire crie au risque de « boycott punitif » de la commune n’est qu’un préjugé sans fondement, une énième accusation portée à tort.
L’attitude irresponsable de M. JAMET et de ses éminences grises doit être dénoncée. Cette « politique des contres-feux » visant à masquer leur incurie en de nombreux domaines et leur politique de petits gestionnaires n’est pas digne et conduit au chaos perpétuel.
En définitive, le maire me fait penser à ce salle gosse que nous avons tous connu, celui qui vous crachait des chiques en classe et vous dénonçait au maître illico dès que vous vous retourniez. Des querelles de maternelle en somme…
Jérôme Passicos